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- đ«Suspension du dispositif MaPrimeRĂ©novâ : La CAPEB Moselle dĂ©nonce un coup de poignard au secteur du bĂątiment !
đ«Suspension du dispositif MaPrimeRĂ©novâ : La CAPEB Moselle dĂ©nonce un coup de poignard au secteur du bĂątiment !
Le ministre a confirmé la suspension des aides de MaPrimeRenovâ .Â
C’est une pure aberration !Â
Le secteur risque d’ĂȘtre Ă l’arrĂȘt pendant tout le temps de la suspension et les consĂ©quences seront dramatiques pour les entreprises.Â
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Alors que le secteur du bĂątiment (16 500 salariĂ©s en Moselle) souffre maintenant depuis plus de 2 ans dâun recul trĂšs significatif de son activitĂ© (- 7 % sur un an en rĂ©gion Grand Est, + 17,4 % de dĂ©faillances dâentreprises), suspendre et venir remettre en cause brutalement les aides de MaPrimeRenovâ, qui soutiennent le marchĂ© de lâentretien rĂ©novation â sans aucune concertation â relĂšve Ă minima de lâincompĂ©tence, au pire de la mise Ă genou dĂ©libĂ©rĂ©e dâun secteur pourtant vital pour lâĂ©conomie locale et pour la lutte contre le rĂ©chauffement climatique.
đ DĂšs hier soir, nous avons envoyĂ© un communiquĂ© aux politiques et Ă la presse.Â
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Emilien GANGEMI PrĂ©sident de la CAPEB Moselle : « Cette dĂ©cision constitue un vĂ©ritable coup de poignard dans le dos des artisans du bĂątiment⊠VoilĂ des annĂ©es que la CAPEB Moselle demande que MaPrimeRĂ©novâ soit rĂ©formĂ©e pour la rendre plus claire et plus stable et pour permettre Ă lâEtat de mieux lutter contre les fraudes. Malheureusement, le dispositif est pilotĂ© Ă vue par des technos au sein des cabinets ministĂ©riels, qui ne cessent de changer les rĂšgles sans aucune considĂ©ration pour les clients et les artisans. En rĂ©ponse, et parce que le systĂšme nâest plus maĂźtrisĂ©, on le suspend et on envisagerait de le supprimer ! Câest une aberration et un contre-sens. Il est temps de que le Gouvernement Ă©coute les acteurs de terrain, et organise sans dĂ©lai un Grenelle du Logement pour remettre Ă plat toute la politique du logement de ce pays ».
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La CAPEB Moselle va se mobiliser fortement pour que les aides en faveur de la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique des logements puissent perdurer et de façon efficiente. Le secteur du bĂątiment, pilier de lâĂ©conomie, mĂ©rite mieux quâune politique de gribouille.